Articles (Internet, presses et autres)

J'ai trouvé cet article sur internet:
http://www.20minutes.fr/article/158258/20070515-France-L-Agence-francaise-de-l-adoption-peine-a-satisfaire-l-attente-des-familles.php

Il s'intitule: L'Agence française de l'adoption peine à satisfaire l'attente des familles.


A la lecture de l'article, et aussi du commentaire qui suit, j'ai eu l'impression que c'était presque normal de considérer l'abandon et l'adoption comme un marché, qu'il y a une demande et que donc "on fait en sorte" qu'il y ait une offre.
J'ai peut être mal interprété l'article, et je n'ai sans doute pas tous les éléments à l'esprit, mais je trouve cela révoltant.

Encore une fois, j'interprète peut être mal, mais pour moi, cela voulait dire: arrêtez d'avortez et abandonnez vos enfants, pleins de gens rêvent de les adopter! Si on va dans ce sens, bientôt, ils vont taper sur les méthodes de contraceptions!
L'article suggère qu'il y aurait de moins en moins d'abandons ou pas assez (comment peut on dire qu'il n'y a pas assez d'abandons??!! ), n'est ce pas une bonne chose?

Bien sûr je comprends la douleur et la difficulté des parents qui veulent adopter, ainsi que la douleur que l'on peut éprouver après un avortement. Mais doit on pour cela y sacrifier la douleur d'un abandon, et encourager certaines pratiques qui y conduisent?

Je suis plus que d'accord qu'il faudrait plus de structures, ou du moins un meilleur accompagnement lorsqu'une situation d'abandon se présente, mais pas si c'est dans le but de le favoriser( voire d'encourager l'acte) tout ça dans le but de répondre à une "offre".

Qu'en pensez vous? Ma réaction est elle justifiée? Si vous en savez plus tenez moi au courant.

Article qui vient d'apparaitre dans le Pélerin:

Citation :

Lydia Garcia, présidente de l’association Solmo*
Nous recevons parfois des demandes de mineurs qui souhaitent retrouver leurs parents d’origine mais nous restons circonspects vis-à-vis d’une telle démarche à ce jeune âge car elle peut être très déstabilisante : on a toujours tendance à idéaliser ses parents et on ne sait jamais ce qu’on va trouver ou pas… Il faut que le jeune soit très au clair sur ce qu’il attend de cette éventuelle rencontre. Pour accompagner une telle demande, nous nous mettons toujours en rapport avec les parents adoptifs. La première étape est d’aller consulter le dossier à la DDASS de la région où la mère a accouché (ces informations figurent dans le dossier d’adoption). Si la mère a réclamé le secret sur son identité, il faut alors établir un dossier auprès du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (1), créé en 2002, qui effectuera les démarches nécessaires pour que l’identité de la mère soit communiquée, ce qui se produit dans un cas sur cinq.

(1) CNAOP : 14, avenue Duquesne 75350 Paris 07 SP. Tél. : 01 40 56 72 17. Site : www.famille.gouv.fr/dossiers/cnaop/sommaire.htm
* Regroupant parents biologiques et adoptifs, enfants nés sous X ou non, abandonnés ou adoptés. Site : www.lga13.com

Bonsoir
Merci Ny.
Bisous
LYDIA