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 L'abandon et l'adoption dans le monde

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Mini-ny
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Mini-ny


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MessageSujet: L'abandon et l'adoption dans le monde   L'abandon et l'adoption dans le monde Icon_minitimeMer 9 Mai - 2:30

Posté par Michèle

25 février 2007
Japon: débats sur les «boîtes à bébés»
Shigemi Sato
Agence France-Presse
Tokyo
L'idée d'installer un lieu permettant d'abandonner anonymement des nouveaux-nés, une sorte de «boîte à bébés» non désirés, dans un hôpital du sud du Japon, séduit certains mais effraie les autres dans un pays en proie à une crise démographique sans précédent.
En l'absence d'un motif légal pour s'y opposer, le gouvernement est embarrassé par un projet dont les promoteurs vantent l'effet bénéfique sur la démographie mais qui soulève de sérieuses questions éthiques.

En décembre dernier, l'hôpital catholique Jikei de Kumamoto (sud) a demandé l'autorisation administrative d'installer un lieu calqué sur le modèle de la «Babyklappe» (boîte à bébé) allemande.

Ce système, qui trouve ses origines au Moyen-âge, a été réanimé il y a dix ans par un groupe chrétien en Allemagne, où l'on compte aujourd'hui environ 80 «boîtes à bébés».

La France, qui a légalisé l'accouchement sous X, avait connu les «tours», sortes de caisses pivotantes dans le mûr des hospices où l'on déposait discrètement des nouveaux-nés, un système délaissé à la fin du 19e siècle.

L'hôpital Jikei compte installer dans son hall d'accueil cette boîte pudiquement baptisée «le nid à cigognes».

Se présentant sous la forme d'un incubateur, la boîte de dépôt sera équipée d'une alarme qui se déclenchera après l'abandon du nourrisson.

Fervent partisan d'un retour aux «valeurs familiales», le premier ministre conservateur Shinzo Abe éprouve «la plus forte réticence envers un dispositif qui permettrait aux gens d'abandonner leur bébé de façon anonyme».

«Il existe déjà des lieux d'accueil appropriés. Les futurs parents doivent avoir conscience de leur responsabilité», a-t-il estimé.

Les promoteurs du système assurent pourtant qu'il pourrait encourager l'augmentation du chiffre des naissances au Japon, en limitant la pratique largement répandue de l'avortement et en encourageant l'adoption.

En 2005, le taux de natalité a atteint son plus bas historique au Japon, où la population décline depuis décembre 2004. Par ailleurs, les naissances hors mariage restent un sujet tabou.

Ces quatre dernières années, les responsables de l'hôpital Jikei ont aidé quelque 160 femmes enceintes célibataires à trouver des familles d'adoption, a expliqué à l'AFP Yukiko Tajiri, l'infirmière en chef de l'établissement.

Toutefois, l'installation d'une «boîte à bébés» serait plus efficace, plaide-t-elle.

«Depuis que nous avons lancé ce projet, nous sommes venus en aide à cinq femmes qui ne pouvaient financièrement assumer leur statut de mère célibataire et qui étaient sur le point d'avorter, car elles ne savaient pas à qui s'adresser», précise Mme Tajiri.

Ce projet doit encore être validé par la municipalité de Kumamoto qui a sollicité à son tour l'avis du gouvernement central de Tokyo.

Malgré l'opposition du premier ministre, force est de constater qu'il n'existe pas d'obstacle légal.

«Lorsqu'on me demande s'il y a des freins légaux à ce dispositif, je dois reconnaître qu'il n'y en a pas», a reconnu le ministre de la Santé, Hakuo Yanagisawa.

«D'un côté, cela pourrait sauver des vies», a-t-il dit, faisant allusion à d'éventuels infanticides ou avortements, «mais cela risque aussi d'encourager des parents à renoncer à leurs responsabilités». «Il s'agit d'un véritable dilemme», a admis M. Yanagisawa.

Le ministre est dans une position d'autant plus délicate qu'il a déclenché une vive polémique après avoir récemment qualifié les femmes de «machines à faire des enfants» et exhorté chacune d'entre elle à «faire de son mieux» pour enrayer la dénatalité au Japon.

La secrétaire d'État en charge des questions démographiques, Sanae Takaichi, est hostile aux «boîtes à bébés», un «système inutile» selon elle, si son objectif est «d'encourager l'abandon irresponsable des nouveaux-nés».
http://www.cyberpresse.ca/article/20070225/CPACTUEL/702250371/1015/CPACTUEL
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MessageSujet: Re: L'abandon et l'adoption dans le monde   L'abandon et l'adoption dans le monde Icon_minitimeMer 9 Mai - 3:05

posté par chantal

22 janvier 2007

Un commerce de bébés bulgares jugé à Bobigny

Une quarantaine de parents adoptifs comparaissent depuis lundi au tribunal de Bobigny pour avoir adopté illégalement des nourrissons. Plusieurs intermédiaires, proxénètes et mères biologiques, sont également soupçonnés d'avoir organisé ou participé à ce trafic de bébés depuis 2001.

Plusieurs des 12 Bulgares et 44 Français soupçonnés d'avoir pris part à un commerce de nouveau-nés bulgares en 2004 et 2005 ont reconnu les faits en invoquant des mobiles humanitaires, au premier jour de leur procès lundi à Bobigny. "L'enfant est mieux ici en France", a dit à la barre André Scheck, 45 ans, qui a admis avoir payé 2.500 euros à des intermédiaires bulgares pour acheter un enfant. "C'est pour le sauver et pour l'aider que j'ai fait cela", a ajouté sa compagne Valentine Demestre, 44 ans, devant le tribunal correctionnel. "C'est vrai, je me suis dit 'un enfant c'est pas un objet' mais j'ai été tentée quand j'ai vu que le gosse était dans une caravane dont le toit prenait l'eau", a dit Dalida Mancera, 38 ans, qui a acheté la petite Maïa pour 3.700 euros.

L'instruction a mis au jour des transactions de ce type sur 22 bébés en 2004 et 2005. Selon l'accusation, les trafiquants bulgares, des proxénètes de la communauté tzigane, organisaient l'émigration en bus vers la France de femmes enceintes, pour la plupart des prostituées. Ces enfants étaient vendus entre 3.000 et 8.000 euros à des couples français, également tziganes, recrutés dans des camps de nomades par une personnalité du milieu gitan, Henri Salva, 72 ans, qui prenait des commissions sur les transactions. Dans la plupart des cas, le "faux" père organisait seul la fraude à l'état civil en reconnaissant l'enfant. Dans d'autres, la mère biologique bulgare y participait en accouchant sous l'identité de la "fausse" mère, qui lui prêtait pour ce faire sa carte "Vitale" de sécurité sociale.

Tous les enfants, sauf deux, ont été laissés par la justice à la garde des familles "acheteuses", les mères biologiques ne demandant pas pour la plupart à les revoir. Selon les rapports des services sociaux, tous sont aujourd'hui en bonne santé. Les familles françaises disent pour la plupart avoir agi ainsi car elles ne pouvaient pas avoir d'enfant et expliquent qu'il n'y a pas eu commerce mais adoption. La rencontre avec la mère "porteuse" est un "miracle", a même affirmé Martine Landauer, 31 ans, interpellée en 2004 en flagrant délit à la sortie de la maternité avec son ami Johnny Mathurin (qui détenait sur lui 5.000 euros), un couple de Bulgares et leur nouveau-né. Les écoutes téléphoniques réalisées sur les lignes du quatuor, lues à l'audience, montrent pourtant que les protagonistes, ont âprement marchandé au préalable le prix de la transaction.

Sept suspects bulgares sous mandat d'arrêt seront jugés par défaut, car ils sont en fuite dans leur pays, membre de l'Union depuis le 1er janvier. Trois autres, Zapryanka Nikolova, 36 ans, Gancho Asenov, 36 ans et Tinka Georgieva, 35 ans comparaissent détenus, ainsi qu'un Français, Abdel Basset Galoul, 33 ans. Henri Salva, pivot présumé du trafic, libre après une période de prison, n'est pas venu au procès. Selon son avocat, il est hospitalisé pour des problèmes cardiaques. Les mères bulgares, renvoyées dans leur pays par les trafiquants avec quelques centaines d'euros, ne se sont pas présentées au tribunal pour témoigner. Une seule, Nikolova Hristova Guinka, 29 ans, arrêtée avec le couple Scheck-Demestre, est jugée. Elle a assuré au procès qu'elle ne voulait pas vendre sa fille, mais que son mari avait insisté.


Lundi 22 janvier 2007

Trafic de bébés bulgares en France: 56 personnes devant la justice

Agence France-Presse

Bobigny, France

Une quarantaine de personnes, membres de la communauté tsigane française en mal d'enfants, ont commencé à comparaître lundi devant un tribunal français pour avoir acheté les bébés de mères bulgares désemparées et s'être fait passer pour leurs parents.

Cinquante-six personnes au total, 41 parents, 11 intermédiaires, 2 mères biologiques et 2 proxénètes présumés sont renvoyées jusqu'au 2 février devant le tribunal correctionnel de Bobigny.

L'enquête a permis d'établir qu'entre juillet 2001 et juin 2005, 22 enfants ont été ainsi achetés par des parents français souffrant souvent de stérilité qui ont déboursé entre 5000 et 7500 euros.

Les pourvoyeurs de mères enceintes encourent 10 années d'emprisonnement et Les couples risquent 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Les intermédiaires sollicitaient en Bulgarie des jeunes femmes enceintes, seules ou prostituées, souvent tsiganes, pour leur proposer d'accoucher en France et d'y abandonner leur enfant, en échange de quelques centaines d'euros.

Soit la mère biologique accouchait sous sa propre identité et l'enfant était reconnu par le père acheteur, soit elle se rendait à la maternité sous l'identité de la mère acheteuse.

http://www.europe1.fr/informations/articles/657157/un-proces-fleuve-s-ouvre-pour-trafic-de-bebes-bulgares.html
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